10ème Journée : 41-42

FC Dijon 2-1 AJ Auxerre
   
  12 Avril 1942  
  Parc des Sports  
  à Dijon (21)  
  ?? Spectateurs  
  Buteurs  
ROCHE (xx')   ? (xx')
RICHARDOT (xx')    
  Equipes  
?   HERICHER
?   ?
?   ?
?   ?
RICHARDOT   ?
VANDROUX   ?
MANIERE   ?
ROCHE   ?
?   ?
?   ?
SPECK   ?
  Entraineurs  
?   ?
  Arbitre  
                                                                          M. FERLAND                                                                          

Résumé :

Un succès fort net du FC Dijon sur l'AJ Auxerroise

C'est plus que jamais le cas d'écrire que le score ne reflète nullement l'allur d'une partie qui, dans sa presque totale durée, se joua dans le camp des visiteurs. Fait encore plus remarquable, les deux buts furent marqués alors que les Dijonnais jouaient contre le vent. 

Faut-il ajouter que ces derniers étaient privés des services de deux de leurs meilleurs attaquants : Dubus et Debard et que la ligne d'avants locale perdit par cela même la plus grande partie de son efficacité ?

On avait incorporé dans le onze tango les deux juniors Manière et Roche qui tinrent plus qu'honorablement leur place. Voilà deux footballeurs d'avenir et animés d'un véritable esprit sportif.

Vandroux et Speck se dépensèrent sans compter pour combler le handicap de l'absence de leurs camarades. Servis abondamment par une ligne de demis qui fit une partie magnifique, mis en confiance par un trio défensif dont la tâche fut d'ailleurs assez facile, leurs services précis et nombreux ne furent malheureusement pas toujours utilisés d'une façon efficace. 

Il n'en reste pas moins que la rencontre fut plaisante, surtout en deuxième mi-temps où elle permit au public, venu très nombreux, d'assister parfois à de belles démonstrations de jeu, facilitées d'ailleurs par la faiblesse du onze adverse. 

Les buts furent marqués, le premier par Roche, qui, plein de sang-froid, reprit de la tête et envoya dans les filets une balle que le goal Hericher - il eut maintes occasions de prouver son adresse - ne parvint pas à contrôler ; le second par Richardot qui retrouva en fin de partie la plénitude de ses moyens. 

M. Ferland, de Montbard, arbitra ce match de la meilleure façon. 

Le Progrès de la Côte d'Or