5ème Journée : 41-42

FC Dijon	3-2	VS Sens
	21 Décembre 1941
	Parc des Sports
	à Dijon (21)
	?? Spectateurs
	Buteurs
MENIS (27')		? (25')
ROCHE (xx')		? (xx')
PADOVANI (xx')
	Equipes
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MENIS		?
ROCHE		?
VANDROUX Guy		?
PADOVANI		?
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	Entraineurs
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	Arbitre
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Résumé :

Une victoire à l'arrachée

Ce ne fut pas, ce ne pouvait pas être un beau match. Le terrain d'honneur du Parc municipal des Sports prend de plus en plus l'aspect d'une cour de ferme, rendant la tâche des acteurs difficile, pour ne pas dire extrêmement pénible et faussant complètement toute la technique de jeu. Au public de se montrer très indulgent pour les nombreux ratés qui se produisent et de comprendre l'effort méritoire des soccers peinant sur un sol marécageux et glissant et shootant une balle lourde, informe et boueuse à l'excès. 

Ceci dit, soulignons que c'est très difficilement que le FC Dijon a obtenu la victoire sur les visiteurs. Ceux-ci plus légers, avaient l'avantage de se dépêtrer bien plus facilement du sol collant qui alourdissait les démarrages des nôtres et arrivaient de ce fait, à prendre de vitesse leurs adversaires dont la défense se trouva maintes fois mise à l'ouvrage. D'autre part, le onze local était privé des services de trois joueurs de qualité, remplacés par Menis, dont c'était la rentrée, les juniors Roche et Guy Vandroux, ces derniers encore insuffisemment aguerris. 

Le jeune Roche, mieux en confiance, sera capable de tenir sous peu et fort convenablement, son poste d'ailier; pour ce qui est de Vandroux junior, ce poulain encore dégingandé, a fort bien tenu sa place. Plus étoffé, il a toutes chances de faire une belle carrière dans le rayon du ballon rond. Tout ceic pour écrire que les supporters du grand club dijonnais en ont vu de cruelles au cours de cette partie, menée par les Sénonais, et dont l'heureuse issue, pour leurs couleurs, ne se produisit que trois minutes avant le coup de sifflet final. 

Sens avait marqué le premier but à la vingt-cinquième minute à la suite d'une faute de jugement d'un joueur dijonnais trop indécis et qui crut bon de passer la balle à son goal. Malheureusement, un rival se trouvait près d'elle en position de shoot. Chacun, sauf lui, comprit le danger de la manoeuvre. Et danger il y eut pour le tableau dijonnais qui récolta un but à son passif. Un but à son actif, deux minutes plus tard, Menis, seul devant la cage sénonaise vide de son gardien, égalisant à la marque. Un deuxième but en faveur des visiteurs, mais celui-là de la meilleure facture. A la suite d'une belle descente des avants, deux minutes après la reprise, l'ailier gauche trompe la vigilance de Maitrot qui ne s'attendait pas à ce boulet de canon. 

Le temps passe. Il ne reste que dix minutes à jouer. La situation devient sérieuse pour le FC DIjon. Encouragés par le public, les "tangos" ayant fort heureusement modifié leur ligne d'attaque, prennent la direction des opérations. Leurs offensives se trouvent bien mieux combinées à tel point que, successivement, et pat l'intermédiaire de Roche et de Padovani, ils réussissent à marquer deux nouveaux buts et à s'assurer ainsi une victoire qui semnla si longtemps compromise. 

Tout est bien qui finit bien. Mais il est des expériences qu'il ne faut pas renouveler. 

Le Progrès de la Côte d'Or