13ème Journée : 46-47

AS Beaune 4-2 CSL Dijon
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  26 Janvier 1947  
  Stade ?  
  à Beaune (21)  
  ? Spectateurs  
  Buteurs  
CSC (xx')   VANDROUX Guy (15')
UNSER (xx'sp xx')   DELION (20')
?    
?    
  Equipes  
GERBEAULT   MAITROT
BACHELET   VAYROU
MARECHAL   PLASSAT
UNSER   CUROT
CRAMETTE   VANDROUX René
BORDET   VANDROUX Guy
BRENELLI   ANDRETTA
RENARD   EL MEHRI
HIERHOLZER   DELION
BORET   BOULEY
BARDON   DUREPOIX
  Entraineurs  
?   GROSJEAN André
  Arbitre  
                                                                          M. CHEVILLOT                                                                          

Résumé : 

A Beaune, le CSL DIjonnais a failli causer la surprise : Les locaux ne se retrouvèrent que dans le dernier quart d'heure

Nous avions raison de dire qu'une surprise n'était pas impossible et l'équipe Beaunoise, qui ne fit pas sa sortie habituelle, il faut le reconnaitre, faillit en faire la cruelle expérience cet après midi. Ce n'est, en effet, que dans le dernier quart d'heure qu'elle réussit enfin à s'imposer.

Comme on peut le constater, Beaune s'est présenté dans sa formation habituelle, alors que Dijon était renforcé de son ancien avant-centre Delion, venu spécialement de Champagne pour ce match capital.

Dès le début, Dijon qui bénéficie du vent, attaque sans répit par ses avants bien menés par Delion, mais les beaunois se défendent bien et contre-attaque. Un but, qui parait tout fait, est cependant manqué. Le jeu se déplace avec rapidité. A la quinzième minute, à la suite d'une percée des visiteurs, Gerbeault pare un shoot très dur, mais l'arbitre accorde le but, l'arrêt de la balle étant fait légèrement à l'intérieur de la cage. Dijon continue d'attaquer avec autorité et l'ailier gauche complètement démarqué centre dangereusement. Un deuxième but est réussi. Les supporters beaunois sont déconcertés. Par contre, les dirigeants de la capitale ducale sont surpris. On le serait à moins. Mais voici que Beaune attaque à son tour et envahit le camp adverse. La défense est pressée sur ses buts et sur un engagement trop actif, Vandroux marque contre sa propre équipe. La mi-temps surviendra sur ce résultat de deux buts à un en faveur de Dijon, Beaune ayant manqué une occasion magnifique d'égaliser. 

A la reprise, Dijon continue  ses efforts mais les locaux profitent de l'aide que le vent leur apporte désormais. Leur jeu ne parait pas coordonné comme à Louhans et leurs attaques sont vouées à l'insuccès. Il est vrai que le trio défensif adverse se défend avec vigueur et même un peu trop de vigueur. Mais voici que Maitrot retient l'ailier gauche Bardon  par la tête pour l'empêcher de tenter sa chance. L'arbitre, dont la décision parait déconcerter les uns et les autres, accorde le coup franc tout près ; mais celui-ci ne donna aucun résultat. 

Beaune attaque et repart avec énergie, mais la défense reste intraitable. Il faut une faute de Dijon pour qu'Unser transforme un pénalty en but. Il le fait du reste irrémédiablement. Quelques minutes après, un défenseur dijonnais fait une main en dehors de la surface de réparation. Unser tire le but dans le coin droit et donne l'avantage à son équipe, malgré un plongeon de Maitrot.

Dijon tente de se dégager, mais les locaux forcent l'allure et se retrouvent. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Cette fois, les avants, les demis, les arrières donnent à fond et les visiteurs sont sérieusement pressés sur leurs buts. Un shoot très dur de Borel frappe le poteau; mais l'inter reprend la balle et la loge avec force dans le filet. Dorénavant, l'issue du match ne fait plus aucun doute. C'est dans le camp dijonnais qu'il se termine. 

De l'arbitrage de M. Chevillot, disons que certaines de ses décisions furent assez diversement commentées. 

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Date de dernière mise à jour : 05/10/2020