15ème Journée : 51-52

AS Saulieu	0-3	CSL Dijon
	30 Décembre 1951
	Stade des Comottes
	à Saulieu
	xx Spectateurs
	Buteurs
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	Equipes
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?		VANDROUX (cap)
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	Entraineurs
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	Arbitre
	M. NICOLAI

Résumé :

Terrain en bon état, public moyen, le Cercle engage et porte le jeu dans le camp de Saulieu qui concède un corner. Mais les vert et noir s'organisent et montrent menaçants . Dès la seconde attaque à la 10e minute,  Saulieu est bien près de concrétiser un avantage qui durera jusqu'à la mi-temps. A plusieurs reprises le gardien du cercle est très menacé et doit à la chance de sauver ses filets et le repos est sifflé sur le score nul, 0-0.

A la reprise, les équipes font jeu égal, pourtant sur une échappée, l'ailier droit marque un but magnifique qui sape le moral de Saulieu ; un second but accordé sur un hors-jeu flagrant porte un coup fatal aux Sédélociens qui se désorganisent et encaissent un troisième but à la suite d'incidents sur lesquels nous reviendrons et la fin est sifflée sur le score de 3 à 0 qui se montre un peu gros pour les formations. L'arbitre, M. Nicolaï, de Dijon, fut nettement hors de course. 

La Bourgogne républicaine (31/12/51)

C'est bien la première fois que semblables incidents se déroulent sur le terrain de l'ASS et c'est tout à l'honneur de notre onze qui joue pour s'amuser et sans avoir recours aux "grands moyens". La partie s'était déroulée très normalement jusqu'à 10minutes de la fin quand Vandroux, joueur et capitaine du CSLD, se permit de donner à un joueur de Saulieu un coup de poing au visage. La raison ? Une charge à l'épaule dort régulière qui "lui aurait fait mal à deux côtes brisées récemment". Nous disons, nous, que lorsqu'on est blessé, on reste chez soi ou on va à la pêche à la ligne !

Donc sur le coup de poing, le joueur de Saulieu resta calme (et c'est ce qu'il regrette aujourd'hui) et l'arbitre aussi. Ce dernier ne donna même pas, et la feuille de match ne fait foi, le plus petit avertissement. Les Sedélociens consentirent, après longue discussion, à continuer le match, laissant toutefois, aux Dijonnais, toute liberté d'action; lorsqu'on joue au football, on ne pratique pas forcément les sports de combat. 

La bourgogne républicaine (02/01/52)