1ère Journée : 38-39

US Pontarlier 3-2 FC Dijon
   
  18 Septembre 1938  
  Stade ??  
  à Pontarlier (25)  
  ?? Spectateurs  
  Buteurs  
BELOT Jean (xx' ; 87')   PADOVANI (15')
CSC (xx)   LEON (xx')
  Equipes  
BOURGEOIS   ROTTER
VERNOT-GAUCHY   GROSJEAN
GUSSAGO   MALKA
BASSARD   MEGAN
SMOVJER   ALBERSDOFFER
GUY   RICHARDOT
BESSON   CHAPUIS
BELOT Jean   LEON
FANTOLI   FERNOUX
PIERLUIGI   OUILLIE
BELOT André   PADOVANI
  Entraineurs  
BRUNSCHWIG   ?
  Arbitre  
                                                                          M. DAVID                                                                          

Résumé :

Le FC Dijon méritait mieux

Comme l'indique le score de 3 buts à 2 obtenus par l'US Pontarlier sur le FC Dijon, ce premier match de championnat entre les deux clubs a été très serré. Chaque équipe présenta du reste une méthode tout à fait opposée à celle de son adversaire et bien faite pour contrecarrer à quelques exceptions près les combinaisons amorcées de part et d'autre. Le FC Dijon réalisa un jeu de volée très rapide, cependant que l'US Pontarlier s'appliquait à fignoler excessivement, arrivant de ce fait presque toujours une seconde trop tard pour la possession de la balle. En bref, Dijon, par son jeu plus direct, usa de la même tactique que Pontarlier dimanche passé en face des réserves professionnelles de Sochaux et on peut dire que si les visiteurs avaient eu deux ou trois bon shooteurs, à l'avant, le gain du match leur fut certainement revenu. Nous ne ferons pas aux Pontissaliens le peine de croire qu'ils ont eu l'esprit monté par leur succès récent sur les "pros" sochaliens. Nous ne le pensons pas. Tout de même, les poulains de M. Brunschwig doiventbien se dire que généralement c'est l'équipe qui a le plus désiré la victoire, celle qui pourl'obtenir se dépense le plus généreusement, qui voit la plupart du temps, et ce n'est quue justice, l'avantage lui revenir.

Pour en revenir au débat, constatons du reste que, des deux côtés, les défenses furent bien supérieures aux attaques. La ligne avant pontissalienne construisit mieux son jeu, mais fut plus lente; celle de Dijon, par contre, fut très rapide, mais manqua de réalisateurs. Notons d'ailleurs qe, par suite des évènements actuels, le "onze" dijonnais était privé de plusieurs titulaires rappellés récemment sous les drapeaux. De ce fait, on ne peut se faire une idée complète de ses capacités. Il n'est cependant pas douteux qu'au complet ils puissent inquiéter les meilleurs représentants de la ligue et, en somme, jouer un rôle très intéressant dans le championnat.

Dijon engage, mais c'est Pontarlier qui est le premier dangereux par André Belot. Puis sur centre de ce dernier, Jean Belot shoote à peine trop haut. A la quinzième minute, c'est pourtant le onze de bourgogne, qui ouvre le score sur un beau changement d'aile de Chapuis à droite qui centre sur Padovani à gauche.

Peu après, Pontarlier riposte par André Belot et Fantoli, mais le goal dijonnais Rotter, qui fera une magnifique partie, repousse le danger. Le jeu est du reste assez confus, les maladresses nombreuses. Enfin, quelques minutes avant la pause l'US Pontarlier réussit à égaliser à la suite d'une descente rapide et sur un shoot de Belot J. qui expédie la balle dans le coin du but hors de portée du goal. A la mi-temps, on compte ainsi un but partout.

A la reprise, sur des actions énergiques des frères Belot, on croit tout d'abord au réveil de Pontarlier. Mais pendant vingt minutes on revient au cafouillage. Enfin, sur une charge de Fantoli, l'arrière droit Walka, pressé, loge la balle dans ses propres filets.

Il faut attendre trois minutes avant la fin pour avoird'autres émotions. Jean Belot, dribblant plusieurs adversaires, va obtenir alors le troisème but de Pontarlier. Mais la réplique est prompte. Dijon descend par petites passes et Léon, inter-droit, marque. La fin survient aussitôt, permettant à l'USP de conserver sa maigre avance sur une équipe qui défendue comme elle le fut par Rotter, le meilleur homme des vingt-deux, hier eu pu très bien l'emporter. M. David, qui arbitrait, le fit à la satisfaction de tous.

Le Petit Comtois

Victoire de justesse de Pontarlier sur Dijon

Le match fut mené avec un jeu heurté et joué très vite. Dijon procède à grands coups de pied et se défend avec 4 ou 6 arrières d'une manière peu scientifique, rendant inefficaces les combinaisons des locaux, d'ailleurs beaucoup moins sûrs d'eux que devant Sochaux dimanche dernier.

Belot ainé, fut l'artisan principal de la victoire pontissalienne, indécise jusqu'à la fin.

L'éclair comtois

Date de dernière mise à jour : 21/03/2020