2ème Journée : 37-38

Résumé :

Comment expliquer que malgré la dfaite de leur équipe, les dirigeants dijonnais aient conservé le sourire dimanche au soir, des fronts préoccupés, des visages sévères étant pourtant bien mieux de circonstance. Les quelques centaines de spectateurs qui tirent à se rendre au Parc des Sports pour assister à cette "première" officielle, le comprendront plus facilement que les lecteurs qui ne connaissent du match que son résultat. 

Cette satisafaction s'explique par l'excellent tenue de FCD qui sort battu mais grandi d'une rencontre au cours de laquelle il put faire étalage de réelles qualités, malheureusement gachées par un moral trop sensible au sort contraire. Auxonne possède un onze aux moyens athlétiques remarquables, qui sont d'ailleurs la base solide d'un jeu dépouillé de toute fioriture, mais dangereusement effectif. Ce sont ces qualités qui leur valurent de battre une formation, peut-être supérieure dans le domaine technique et individuellement, mais inférieure dans l'attaque de la balle, beaucoup plus rapide chez les visiteurs. Mais le magnifique retour des Dijonnais en seconde mi-temps, méritait mieux que la satisfaction de réduire l'écart acquis en première, en faveur d'Auxonne. 

Le début des locaux laissait pourtant espérer une lutte serrée dont le résultat resterait longtemps indécis. Un but fut la récompense des nombreuses attaques d'une ligne d'avants active, mais dont le manque d'homogénéité apparut flagrant. Un centre de Bochot, consécutif à une passe parfaite de précision de Roucaute, une passe courte de Padovani et Léon avait marqué. Un relâchement permettait à Auxonne d'égaliser et d'augmenter son actif de deux nouveaux buts en mettant à profit un découragement incompréhensible de FCD.

La seconde partie du jeu devait être presqu'entièrement en faveur des locaux avec quelques incursions bien dangereuses de leurs adversaires qu'une maladresse faisait chaque fois échouer, quand ce n'était pas la défense dijonnaise qui intervenait. Pendant cet avantage, le manque de liaison apparut bien plus nettement chez les Dijonnais et le but égalisateur, celui de la victoire, fut manqué par précipitation ou excès de bien faire. 

S'il faut une conclusion à ce match, où vainqueurs et vaincus usèrent d'armes différentes, on la trouvera dans la reflexion, entendue au vestiaire, d'un dirigeant d'un club engagé dans le championnat, et qui déclarait craindre beaucoup plus l'équipe battue que celle victorieuse pour les matches futurs. Tout commantaire est superflu. 

La Bourgogne Républicaine