3éme Journée : 84-85

Résumé :

Le Cercle pris en contre

Le onze de Jean-Claude Dubouil n'a pas été à la fête samedi soir au stade Belle Roche à Merlebach où les bourguignons se présentaient privés de Gagneux, Formica, Chalons, Crespo et Martineau. Comme si ce sévère handicap ne suffisait pas , ils eurent le malheur de tomber sur une équipe merlebachoise en pleine possession de ses moyens, habile tacticienne, remarquablement organisée, et en plus empreinte d'un réalisme qui allait causer la perte du CDF.

Tout avais pourtant bien commencé pour ce dernier face à une équipe dont le mot d'ordre était de voir venir en début de partie. Les premières banderilles furent donc dijonnaises par Olivier et Hakkar (4') et on crut même au début, sur une belle reprise de la tête de Gutknecht qui manquait le cadre de fort peu à la 15ème minute.

Enhardis par une apparente facilité, les Dijonnais eurent peut être le tord de se montrer trop confiants. En face, Merlebach attendait enfin le moment propice pour montrer enfin ce dont il était capable, après avoir jaugé l'adversaire.

Passant subitement la vitesse supérieure, les locaux allaient aussitot s'avérer très dangereux et faire la décision en quelques instants. Un corner de Ciumber et une reprise de Oblinger (23'), puis une balle perdue par Guérin parvenant à Cérati pour une volée immédiate (26') et Rigal allait deux fois aux pâquerettes... Merlebach venait de prendre une sérieuse option sur la victoire.

Compréhensiblement abasourdis, les dijonnais tentaient de réagir par la suite mais ni Olivier ni Fiatte ne parvenaient à prendre l'athlétique mais correct défense Merlebachoise en défaut. Au contraire, c'est Hesse qui manquait le coup d'assommoir en se faisant subtiliser la balle in extremis par Joseph à la 40'.

Fort de ce substantiel avantage, Merlebach entamait la seconde période en laissant l'initiative des opérations à son adversaire pour se contenter d'opérer essentiellement en contre-attaque avec un art parfaitement consommé. Dijon se montrait alors à son avantage en milieu de terrain, mais sa domination restait illusoire et malheureusement stérile.

En effet les véritables occasions étaient rares : un tir de Fiatte, un autre de Hakkar (61') et des tentatives de Becker bien maitrisées par le cerbère locale (63' 65'). C'était insuffisant pour espérer réduire la marque. Comme Dijon attaquait tout-azimuts, ce qui était tout à leur honneur, Merlebach avait la par belle. Son aisance manoeuvrière à calmer le jeu n'avait d'égal que ses contres soudains et rapides. Les possibilités de buts étaient nombreuses. L'une d'elle aboutissait à la 71ème minute à un tir de Groutsch repoussé par Rigal dans les pieds de Hesse, lequel ne manquait pas pareil aubaine.

Dijon baissait alors pavillon, bien aise de ne pas voir le score augmenté encore sur la fin.

Bien Public