4ème Journée : 43-44

Résumé :

Rarement on avait vu aux prises, sur le terrain d'honneur de notre Parc municipal edes Sports, deux équipes aussi près l'une de l'autre. Le palmarès de chacun des deux "onze" et leur classement dans la poule G du championnat de France amateur laissaient bien prévoir cette égalité, mais elle apparut bien plus flagrante encore sur le terrainn surtout pendant les quarante-cinq premières minutes de jeu. Il fallut attendre le milieu de la seconde mi-temps pour voir marquer l'unique but de la partie, oeuvre de l'ailier gauche visiteur Stéphan, qui reprenant un centre de son extrême droit, battit Rotter d'un shoot à bout portant sur lequel le portier dijonnais ne pouvait rien.

Le jeu, clair et rapide, s'était, jusqu'à cet instant, déroulé tantot dans un camp, tantôt dans l'autre, avec parfois des échappées et des tirs au but qui ne donnaient pas aux défenses l'occasion de s'employer à fond. 

Mais le point visiteur acquis, la fatigue commença à se faire sentir, particulièrement chez les locaux qui ne jouaient pourtant pas battus, loin de là. Emoustillés par leur avance, les Stadistes Auxerrois prirent à maintes reprises la direction des opérations donnant à la défense dijonnaise de multiples occasions de se signaler. Rotter, Gorsjean et surtout Woodey, parfait policeman, calme et précis, se mirnet en valeur dans ces circonstanceset renvoyaient inlassablement la balle à leurs avants. Mais ceux-ci, soit par excès de précipitation ou par maladresse, n'arrivèrent  jamais à conclure. Ils étaient d'ailleurs à rude épreuve devant une défense extrêmement serrée où brillait le jeune portier Brochaud qui, sur des tirs de Bitot, Speck ou Beschi se mit maintes fois en vedette. 

Parmi les autres avants dijonnais, l'avant-centre Beucic fut faible et manqua de sang-froid en plusieurs occasions, Vandroux actif et sûr, approvisionna largement ses coéquipiers et jeta à plusieurs reprises le désarroi dans le trio défensif visiteur. Les demis, Robaldo et Theuvenot, abattirent discrètement et sans faiblir un travail considérable, cependant que la défense, comme nous l'avons dit plus haut, fut en maintes circonstances très brillantr, hormis l'arrière gauche Ferlet qui se laissa trop souvent prendre de vitesse par son vis-à-vis. 

A Auxerre, l'équipe se signala surtout par une activité débordante et son acharnement à profiter jusqu'au bout de toutes les occasions qui lui étaient offertes. Les attaquants furent, avec le jeune goal Bochaud, les meilleurs hommes de l'équipe.

L'arbitrage de M.Guillemin , de Besançon, fut excellent quoique empreint, en certaines occasions, d'une trop grande sévérité. 

Le progrès de la Côte d'Or