4ème Journée : 47-48

CSL Dijon	0-4	US Blanzy
	12 Octobre 1947
	Parc des Sports
	à Dijon (21)
	xxx spectateurs
	Buteurs
		BERNARDSKI II (4')
		VLODAWSKI (44')
		DROUHIN
		ALEZA ou BERNARDSKI I
	Equipes
DAGOESTINI		?
PLASSAT Guy		BOIVIN André
?		?
?		?
?		?
?		BERNARDSKI I
?		WLODARZIK
ANDRETTA		ALEZA
MAESTRI		DOUHIN
?		VLODAWSKI
?		BERNARDSKI II
	Entraineurs
?		?
	Arbitre
	M. ROBERT

Résumé : 

Il est hors de doute que les Blanzynois, supérieurs d'une "demi-classe" (qu'on nous passe cette expression), dans tous les compartiments du jeu, méritaient amplement leur victoire. On regrettera cependant qu'elle ait été quelque peu entachée par des irrégularités - légères certes - mais dont la multiplicité en même temps qu'elle nuisait à l'intérêt du jeu, diminue la valeur du succès visiteur. 

Cela dit, applaudissons sans réserve à l'adresse, à la rapidité d'exécution, au sens du démarquage de l'équipe des Gueules Noires qui désorienta littéralement sa rivale dès les premières minutes par un but surprise du jeune avant-centre Bernadski II, servi fort à propos par son ailier droit Wlodarzik. 

Sans réaction, le "onze" dijonnais - où quelques chose flottait dans la défense - fut littéralement harcelé par les incessantes attaques adverses, menées à toute vitesse, en passes courtes qui manquaient rarement leur but. Un second point fut réussi par les visiteurs à la quarantième minute après que l'arbitre, on ne sait trop pourquoi, en eut refusé un - apparemment très régulier - aux locaux, 2 minutes avant le repos, les Blanzynois portaient leur marque à 3 après un beau changement d'aile de Woldarzik sut Drouhin qui conclut victorieusement.

De nulle qu'elle était en première mi-temps, la réaction dijonnaise devint spasmodique après la reprise, mais la maladresse des avants locaux - et l'adresse de Boivin - aidant, le score demeura sans changement jusqu' à 10' de la fin, où sur une touche jouée près de la ligne dijonnaise, la balle reprise par Wlodarzik tomba sur le pied de Bernardski I qui marqua à bout portant. 

Victoire méritée, nous l'avons dit, des visiteurs, auxquels les Dijonnais opposèrent une équipe rendue méconnaissable par son manque de flamme et de sens tactique. 

L'arbitrage de M. Robert fut lui aussi, au-dessous de ceux auxquelq il nous avait jusque-là habitués. 

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