5ème Journée : 43-44

FC Dijon	0-3	PS Besançon
	01 Novembre 1943
	Parc des Sports
	à Dijon (21)
	?? Spectateurs
	Buteurs
		BESSEY (xx')
		DARBOIS (xx')
		MILLANI (xx')
	Equipes
ROTTER		?
GROSJEAN		?
VANDROUX		?
?		?
?		?
?		?
?		?
BESCHI		?
PADOVANI		MILLANI
SPECK		DARBOIS
BITOT		BESSEY
	Entraineurs
?		?
	Arbitre
	?

Résumé :

Une nette victoire de la Bousbotte de Besançon sur le FC Dijon

On attendait avec curiosité la venue d'une de ces équipes franc comtoises qui, jusqu'à présent, ont toujours donné la leçon aux formations bourguignonnes auxquelles elles étaient opposées. La Bousbotte, de Besançon, sans être la plus représentative de ces équipes, n'en a pas moins porté longtemps haut et ferme le flambeau du football de nos voisins de l'Est, et les nombreux spectateurs qui, hier après-midi, garnissaient les tribunes du parc municipal des sports, s'attendaient de sa part à une belle exhibition. Il ne furent, en général, pas décus. 

Après quelques minutes de jeu consacrées à leur mise au point et durant lesquelles les locaux esquissèrent quelques belles attaques, dont une notamment s'acheva par un shoot violent de Speck sur la barre transversale, les visiteurs prirent la direction des opérations. Leur sens de la place, leur jeu aérien et rapide, mis au service d'une technique bien au point et supérieure, dans tous les compartiments du jeu à celle des Dijonnais, leur permit de prendre maintes fois en défaut la défense dijonnaise, où Rotter fit des prodiges. Pourtant, malgré ses efforts, le portier dijonnais ne put empêcher avant la mi-temps la balle de prénétrer deux fois dans ses filets, la première sur un shoot de demi-volée de l'avant-centre Bessey, qui reprenait un service de son ailier Darbois; la seconde sur un tir de ce même Darbois. 

Les modifications apportées dans l'équipe locale durant la mi-temps n'apportèrent pas de changement à la physionomie du match. Deux minutes après la remise en jeu, Rotter était de nouveau battu par un shoot du demi Millani. Le score resta inchangé jusqu'à la fin du match, malgré les attaques répétées de la triplette bisontine, et quelques échappées du Padovani, Bitot ou Speck qui , soit par affolement, soit par maladresse, ne purent jamais cocnrétiser cet avantage momentané.

A Dijon, le meilleur fut incontestablement Rotter devant lequel Grosjean fit également de très belles choses. Avec eux, Vandroux et Beschi, les deux inters, se dépensèrent sans compter pour donner à leurs attaquants occasions vouées chaque fois à l'insuccès. 

Le progrès de la Côte d'Or