6ème Journée : 46-47

CSL Dijon 2-5 AJ Auxerre
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  17 Novembre 1946  
  Parc des Sports  
  à Dijon (21)  
  ? Spectateurs  
  Buteurs  
SANTONA (41')   ?
VIENOT ou DUREPOIX (45')   ?
    ? (57' sp)
    LAPERRIERE
    BOULARD
  Equipes  
MAITROT   ?
BEUCIC   ?
VANDROUX René   ?
VANDROUX Guy   ?
PLASSAT Guy   ?
CUROT   ?
JACUKOWSKI   ?
JANARELLY   ?
ROBALDO Armand   LAPERRIERE
SANTONA   BOULARD
VIENOT   ?
  Entraineurs  
GROSJEAN André   ?
                                                                         Arbitre                                                                         
  ?  

Résumé : 

Les dijonnais jouèrent battus dès qu'ils furent menés à la marque

Le CSL Dijonnais a subi, hier après-midi, sur son terrain, une défaite sévère de la part de l'AJ Auxerroise, qui s'était déja signalée, ces dernières semaines, en éliminant Blanzy en coupe et en battant nettement Le Creusot en championnat.

A vrai dire, l'échec des locaux, s'il est mérité, est un peu lourd, car ils furent loin d'être aussi largement dominés que le score pourrait le laisser supposer. Mais leur défense, si brillante en d'autres occasions, laissa vraiment trop de liberté à la ligne d'attaque adverse où l'ailier droit Boulard, qui domina ses partenaires d'une classe, s'en donna à coeur joie. Il fut à l'origine, sinon à la conclusion de 3 des 5 buts marqués contre le Cercle, dont les avants, eux, ne purent jamais se libérer de l'étreinte sévère des défenseurs adverses. 

Menés par 2 à 0 au bout d'une demi-heure de jeu, les locaux remontèrent d'abord ce handicap, grâce à un shoot-canon de Santona à la 40e minute et à une tentative heureuse de Durepoix qui, 10 minutes après la reprise, parvenait à marquer après un cafouillage devant le but ajiste. On pensait alors que, l'équilibre étant rétabli et le moral des locaux revenu, ceux-ci pourraient forcer la victoire. Il n'en fut rien. Contre une équipe qui était venue pour gagner (on serait tenté d'écrire "gagner à tout prix"), les Cerclards demeurèrent sans réaction sérieuse, parvenant toutefois à limiter les dégats jusqu'à ce qu'un pénalty, consécutif à une main de Jacukowski, et naturellement transformé par le demi-centre visiteur, leur eût coupé bras et jambes. On en était alors à la 22e minute de la seconde mi-temps.

Par la suite, l'inter auxerrois Laperrière, sur centre au cordeau de Boulard inscrivait, de la tête, un superbe quatrième but et Boulard fermait le score, un quart d'heure avant la fin, par un long centre shoot à ras de terre que Maitrot laissait échapper après l'avoir à demi bloqué.

Autant la première mi-temps avat été brillante, émaillée de phases palpitantes et d'une facture très au-dessus de la moyenne qui transportait les spectateurs d'allégresse, autant la seconde fut terne, à l'image du comportement même des locaux qui semblèrent accepter leur défaite dès qu'ils furent menés à la marque. René Vandroux, qui se dépensa sans compter, fut de loin le meilleur dijonnais. Quant à Santona, il est difficile de se prononcer sur son comportement. Il manqua visiblement de compétition (de football s'entend). Son but, très imparablement, dans la foulée, à la fin de la première mi-temps, fut une merveille du genre. Mais, peu ou pas servi, il ne se signala pas en particulier au cours de la seconde mi-temps. 

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Date de dernière mise à jour : 05/10/2020