7ème Journée : 52-53

CSL Dijon	5-0	USC Paray Le Monial
	16 Novembre 1952
	Parc des Sports
	à Dijon (21)
	210 Spectateurs
	Buteurs
VANDROUX René (37' ; xx')
COSLEDAN Jean (59' ; 89')
GOMEZ (85')
	Equipes
FICHOT		?
VANDROUX René		?
?		?
BEUCIC Marcel		?
CHAPUIS		?
MILLOT		?
GEORGEON Raymond		?
FROELICH		?
GOMEZ		?
COSLEDAN Jean		BRIVET
?		LAMAUD
	Entraineurs
?		?
	Arbitre
	M. JOLY

Résumé : 

Grâce à une brillante mi-temps, le Cercle triomphe facilement de Paray par 5 buts à 0

Sans tresser une couronne de laurier aux Cerclards qui une fois de plus ont marqué leur 5 buts au cours de d'un match, reconnaissons que la victoire qu'ils ont acquise aux dépens des Parodiens est des plus méritée. Si elle ne s'extériorisa qu'en seconde mi-temps, c'est que les Dijonnais avaient en face d'eux une formation volontaire qui bien qu'amputée de quelques titulaires se défendit courageusement. Après la pause, le Cercle en meilleure condition et supérieur sur le plan technique à ses jeunes adversaires prenait résolument la direction des opérations, et malgré quelques passages à vide, l'équipe locale s'assurait une constante domination sur ses visiteurs. Soyons reconnaissants aux deux équipes, mais plus particulièrement aux Dijonnais d'avoir essayé de présenter un football de qualité malgré un terrain transformé en bourbier en première mi-temps et en patinoire en seconde. On se demande d'ailleurs pourquoi le match junior ne s'est pas disputé sur le terrain annexe inoccupé, ce qui aurait permis aux équipiers premiers de ne pas finir sur les genoux. En résumé, match assez plaisant à suivre, et qui nous a prouvé une fois de plus qu'avec deux excellents éléments comme Cosledan et Froelich dans sa ligne d'attaque, le Cercle peut jouer un rôle important dans la compétition. 

C'est devant 210 spectateurs qui n'avaient pas craint le déplacement au glacial Parc des Sports que M. Joly donne le coup d'envoi de cette partie à 14h30. La balle navigue d'un camp à l'autre mais nous notons une légère domination des locaux dans les 12 premières minutes. Paray réagit et le jeu est à peu près égal jusqu' à la trentième minute. Les hommes de Vandroux reprennent la direction des opérations et à la 37e minute, sur passe de Georgeon, René Vandroux en position avant-centre reprend la balle dans des conditions difficiles et ouvre le score. CSL Dijon 1 ; Paray 0. Un tir de Cosledan et un crâne de Gomez passent de peu à côté des buts Parodiens et la mi-temps arrive alors que le Cercle mène toujours par un but à 0. 

La reprise est à peine sifflée qu'une descente dijonnaise aboutit dans les 18 mètres visiteurs, sur un centre, la balle ricoche sur un défenseur Parodien et R. Vandroux se trouve à point nommé pour profiter de l'occasion et loge la balle une deuxième fois dans les buts adverses. CSL Dijon 2 ; Paray 0. A la 52e minute, Froelich s'étant appuyé sur un adversaire pour dégager, voit cette faute sanctionnée par un pénalty. Lamaud le tire sur Fichot, et c'est tout à fait décontractée que l'attaque locale repartira à l'assault des buts adverses. A la 59e minute, Cosledan ayant manqué la reprise d'un centre se rattrape magnifiquement en faisant jongler la balle sur sa tête et lobbe le gardien de but de Paray. CSL Dijon 3 ; Paray 0. Le jeu se ralentit quelque peu car les joueurs sont manifestement fourbus sur un terrain transformé en patinoire. Cependant à la 85e minute, Gomez qui avait manqué de chance jusqu'alors reprend imparablement une balle que le goal de Paray avait échappé. CSL Dijon 4 ; Paray 0. Et enfin pour clôturer ce festival Cosledan, à la dernière minute de jeu, marque le cinquième but de son équipe sur passe de Millot. CSL Dijon 5 ; Paray 0

Le meilleur des 22 a été à notre avis Cosledan pour son sens du placement, son activité débordante, et son excellente technique, citons au Cercle, Vandroux, auteur de deux buts et qui joua ailier gauche, le jeune Chapuis, demi offensif qui fit un travail considérable et Marcel Beucic, l'ensemble n'ayant d'ailleurs nullement démérité. A Paray, le jeune gardien de but promis à un très bel avenir, Lamaud bien qu'ayant loupé un pénalty et Brivet se mirent en évidence. Soyons reconnaissans à M. Joly l'arbitre d'avoir tenu les équipes en main, ce qui évita de transformer cette rencontre en une série de combats singuliers, ce qui avouons-le, est beaucoup mieux ainsi. 

La Bourgogne républicaine