Barrage Aller : 51-52
Résumé :
Succès Côte d'Orien en finale de promotion
Si la victoire du Cercle est, dans l'ensemble du match méritée, il faut cependant reconnaitre qu'elle fut acquise de justesse. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, les notres ne dominèrent pas largement une formation, certes assez complète, mais à laquelle la technique générale, c'est à dire la construction de jeu fait totalement défaut ou presque. Chizeuil est tout simplement une équipe solide, sympathiquen parce que jouant correctement et avec coeur. Elle possède en outre, quelques bonnes individualités dont la plus marquant est, sans contestation, le capitaine et ailier gauche Louis Bénitez, suivi de près par le demi-centre Prodan et le jeune demi-droit Paul Devillers qui pourrait devenir un excellent joueur dans un proche avenir. Donc, avec des moyens très réduits, les visiteurs tinrent tête aux locaux, lesquels ne trouvèrent jamais la bonne carburation. Peut-être est-ce par nervosité ou par excès de confiance à certains moments ou encore par manque d'entente des attaquants ? On ne sait. Mais ce qui est certain c'est que les nôtres ne s'imposèrent pas ou, plus exactement, ils ne parvinrent pas à leur maximum d'efficacité, du fait d'un jeu trop décousu et loin de la bonne technique qu'il nous fut quelquefois donné de voir.
L'absence de Georgeon se fit sentir et omez, malgré tous ses efforts méritoires, ne le fit pas oublier. Vandroux, les frères Beucic, firent de belles choses, mais ils se révélèrent quelque peu personnels. Demis et défenseurs furent bons, notamment Milot et Fichot qui est l'artisan n°1 de la victoire cerclarde. A l'issue de la partie, on peut dire que les plus malchanceux furent les visiteurs. De nombreuses fois il ratèrent de peu l'égalisation en fin de match. Mail il faut dire que la défense acharnée qu'ofrirent les Dijonnais, aida, si l'on peut dire, quelque peu cette malchance.
L'unique but de la partie fut marqué à la 40e minute par Roger Beucic. Celui-ci reprit de la tête un shoot tiré par Dugourd à la suite d'un coup-franc, et logea la balle au fond des filets sans que le gardien visiteur puisse intervenir.
Le Bien Public